Le ministre de l’Economie et du Commerce, Amine Salam, s’est rendu mercredi au siège de la Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL), pour un entretien avec son président, Béchara Asmar.

Le syndicaliste a exprimé les réserves de la CGTL concernant " de nombreux points du budget, notamment ceux qui imposent des taxes et des redevances aux personnes à faibles revenus ".

Le ministre de l’Economie a pour sa part expliqué que le salut du Liban sera de transformer une économie rentière en une économie productive. Il a indiqué que le budget a été soigneusement élaboré et que certains points ont requis un examen minutieux même si certains d’entre eux n’ont pas été tranchés et devraient l’être par le Parlement.

" Nous avons pris au sérieux le message du FMI, car après avoir étudié et discuté le budget, la priorité était pour nous de discuter des droits des citoyens, des travailleurs et des retraités, et sur certains points, nous avons pu améliorer et obtenir certains droits. J’ai été l’un des ministres qui a traité ce dossier avec beaucoup de réalisme, car nous traversons des circonstances difficiles et nous devons coopérer pour les surmonter ", a-t-il dit.

M. Salam a relevé que le but du plan de relance et des négociations avec le Fonds monétaire international n’est pas de supplier la communauté internationale de fournir de l’argent au Liban, en ajoutant: " si nous ne faisons pas preuve de bonne foi dans notre travail de réforme, ni la communauté arabe ni la communauté internationale ne nous viendront en aide. Nous devons donc faire les premiers pas dans la réforme, qui commence par la réforme sociale ".