La compagnie française Total poursuit ses préparatifs pour lancer le forage dans le bloc n° 9, plus précisément dans le champ de Cana au Liban-Sud. Cependant, il est impossible à ce jour de fixer la date du début des travaux, bien que les préparatifs administratifs et logistiques avancent à un rythme soutenu.

Selon diverses informations concordantes, Total aurait de la difficulté à trouver un navire de forage pour entamer les travaux de forage. En effet, ces navires spécialisés dans le forage en eaux profondes sont peu nombreux et sont d’ores et déjà liés par des contrats dans différentes zones de la planète. De plus, chacun de ces navires effectue des opérations de forage dans plus d’un puits. De ce fait, Total risque de ne trouver aucun navire disponible prochainement pour se rendre au Liban et commencer le forage dans le bloc n ° 9.

Ceux qui suivent de près ce dossier ont confirmé que Total déploie de gros efforts sur ce plan et communique avec de nombreuses sociétés propriétaires de ces navires de forage afin de trouver un créneau pour faire intervenir un navire entre deux contrats, ou pour raccourcir la période de maintenance consacrée à un navire afin qu’il puisse se rendre au Liban et procéder au forage, avant de reprendre son activité dans le cadre de ses engagements contractuels ultérieurs.

Parallèlement, le Liban continue de travailler avec Chypre pour finaliser l’accord relatif à la démarcation définitive des frontières maritimes entre les deux pays. Le ministre des Travaux publics, Ali Hamiyé, a formé un comité de suivi au sujet de ce dossier, soulignant que le processus sera entièrement terminé d’ici à un mois, au plus tard, concernant notamment le tracé d’une nouvelle ligne entre les points 1 et 23 au sud et la situation des points 7 au nord, sans le déclarer explicitement afin de ne pas contrarier les Syriens. Selon des sources bien informées, l’accord qui doit être conclu entre le Liban et Chypre prendra la forme d’un traité. Par conséquent, la conclusion de l’accord ne peut avoir lieu qu’en présence d’un président de la République et d’un gouvernement effectif qui transmettra le texte du traité sous forme de projet de loi au Parlement pour approbation.