Le ministère de la Santé a reçu jeudi de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Unicef 600.000 doses de vaccin contre le choléra, assurées par le Groupe international de coordination (ICG). Celui-ci gère le stock mondial de vaccins anticholériques oraux et fournit des conseils techniques sur la sélection des zones cibles, l’élaboration de micro-plans et la formation de partenaires en charge de la distribution et de l’administration des vaccins.

C’est le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, qui a reçu les lots, lesquels ont été immédiatement entreposés dans les frigos réservés aux vaccins, au dépôt du ministère, à l’hôpital de La Quarantaine. Ce don va permettre le lancement de la première phase de la campagne de vaccination, prévu le samedi 12 novembre. Elle ciblera tous les réfugiés syriens et les habitants des villages qui les accueillent. L’objectif est de couvrir 70% de la population. Près de 200.000 doses devraient être administrées hebdomadairement sur une ériode de trois semaines, selon un communiqué de l’OMS.

Une cérémonie a été organisée à La Quarantaine pour l’occasion, en présence notamment de représentants de l’Unicef, du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et de la Croix-Rouge libanaise. Dans son allocution, M. Abiad s’est félicité de ce que les efforts fournis par son département avec ses partenaires internationaux pour lutter contre l’épidémie de choléra "ont porté leurs fruits". Il a souligné que les 600.000 doses reçues vont permettre de "freiner la propagation de la bactérie dans les régions les plus touchées au Liban-Nord et dans la Békaa".

Le ministre a réaffirmé la nécessité d’assurer aux ménages l’accès à une eau salubre, celle-ci étant indispensable pour la lutte contre l’épidémie.

"Les vaccins contre le choléra sont un outil essentiel pour protéger les personnes et limiter la propagation de l’épidémie, mais ils ne sont pas le seul outil dont nous disposons. Nous pouvons prévenir efficacement le choléra en améliorant l’accès à l’eau potable, en assainissant l’eau et par des pratiques d’hygiène appropriées. Veillons à ce que les gens aient accès à ces interventions", a commenté pour sa part Abdinasir Abubakar, représentant de l’OMS au Liban.

Selon le communiqué de l’ONU, l’OMS couvre l’intégralité du coût des 600.000 doses fournies par l’ICG.

Comme le plan national pour le vaccin oral contre le choléra est mis en œuvre par phases, l’organisation internationale aidera également le ministère de la Santé à remplir une deuxième demande ICG pour les deux millions de doses supplémentaires de vaccin oral nécessaires pour la deuxième phase de la campagne.

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