La coordinatrice spéciale des Nations-Unies pour le Liban, Joanna Wronecka, a exposé devant le Conseil de sécurité de l’ONU la situation au Liban et la mise en œuvre de la résolution 1701. La coordinatrice a souligné de New York que l’accord indirect sur la démarcation de la frontière maritime avec Israël est " une réalisation historique qui peut améliorer la sécurité et la stabilité dans la région et apporter des avantages économiques aux deux pays ". Mais elle a réitéré que les deux pays doivent fournir davantage d’efforts pour assurer la mise en œuvre complète de la résolution 1701 du Conseil de sécurité, afin de parvenir à la paix, à la sécurité et à la stabilité à long terme dans la région.

Accompagné de Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint et chef des opérations de maintien de la paix, Joanna Wronecka a renouvelé les appels onusiens à élire un président sans délai et à mettre en œuvre les réformes structurelles nécessaires pour " assurer un avenir plus stable et prospère au peuple libanais, qui, malheureusement, reste le plus durement touché par la crise sociale et économique prolongée ". Elle a également salué les efforts continus de l’armée libanaise et des autres institutions de sécurité pour maintenir la stabilité et la sécurité au Liban dans ces circonstances difficiles, soulignant que ces institutions méritaient un soutien international soutenu et renforcé.

Avant de donner lecture de son rapport sur l’application de la 1701 devant le Conseil de sécurité, Joanna Wronecka a remis à la Division des affaires océaniques et du droit de la mer les lettres originales comportant les coordonnées permanentes de la frontière entre le Liban et Israël. Elles avaient été signées le 27 octobre dernier, et remises à la représentation onusienne au cours d’une cérémonie au siège de la Finul à Ras Naqoura.

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