Dans le cadre d’un colloque organisé mardi au Sénat français et placé sous le titre " Quelles perspectives pour le Liban ? ", le député Neemat Frem a dénoncé la situation par laquelle passe le pays. Il a, dans ce sens, exprimé qu’une dernière tentative devrait permettre à la nation de se redresser avec la mise en place d’un nouveau " contrat social ", dans un cadre démocratique. Son intervention, intitulée " Pour le redressement du Liban ", a constitué un appel que le député a lancé, à partir du Sénat où il se trouvait. Il y réclame les principes de performance et de transparence, l’engagement cohérent, une modernisation du système de gouvernance, un renforcement de l’indépendance de la justice, une relance économique qui ne menacerait plus les dépôts bancaires des citoyens libanais… Des mesures qui " pourraient rétablir la confiance entre le peuple et les institutions et entre le Liban et ses partenaires arabes, européens et internationaux ", comme le dit le député.

D’après lui, " ce nouveau contrat social sera un prélude à la prospérité d’un Liban nouveau gouverné par une nouvelle génération de dirigeants politiques ". Il sera conclu " dans le respect de l’État de droit, de la diversité, de la séparation des pouvoirs et de la primauté de l’intérêt national ", comme l’affirme M. Frem. Et de déclarer : " Le Liban est aujourd’hui à la croisée des chemins. De deux choses l’une : soit que l’on procède à un renouveau radical, soit que le Liban, tel que nous le connaissons, disparaîtra ". M. Frem considère que " le pays se trouve dans une impasse qui le rend dépendant des aides internationales et des fonds envoyés par ses ressortissants "

 

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