Dans un discours, l’uléma Ali Fadlallah a déclaré que les Libanais ne devraient pas s’attendre à ce que les prochaines élections législatives de mai produisent les changements souhaités.

Pour Fadlallah, les changements de base dont le Liban a besoin ne se feront pas à travers les élections, mais plutôt à travers la modification des mentalités au niveau des dirigeants et des bases populaires. Il a déclaré à ce sujet que " les élections –si elles ont lieu – pourraient entrainer des changements superficiels, mais non pas au niveau du problème de fond ". L’uléma chiite a affirmé dans ce cadre que même si de nouveaux visages émergent, ce seront toujours les forces politiques actuelles qui contrôleront la vie publique dans le pays. Et d’ajouter : " Nous sommes conscients du fait que ces mots peuvent décourager beaucoup de personnes qui rêvent d’un nouveau Liban, libéré de la corruption et des couacs administratifs et politiques, mais le système sectaire et les partis politiques qui en bénéficient ont barré la voie aux changements souhaités ".