Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, répond vertement à un responsable du Hezbollah qui a comparé les législatives à une " guerre de juillet politique ".

Lors d’un meeting organisé par le Hezbollah dans le village d’al-Aïn (Bekaa du Nord), le chef du Conseil politique du parti pro-iranien, Ibrahim Amine el-Sayed a comparé les élections législatives de mai 2022 à la guerre de juillet 2006 lancé par Israël contre le Liban, s’attirant une réponse directe du chef des Forces libanaises, Samir Geagea : " Ce sera plutôt une guerre de libération ".

" Les prochaines élections sont une sorte de guerre de juillet politique parce qu’" ils " veulent mettre la main sur nos armes, notre Résistance et notre société, pour que le mot de la fin revienne dans notre pays à Israël et aux Etats-Unis ", a-t-il déclaré.  " Les Américains, les Israéliens et les Européens veulent nos armes, la Résistance et notre société pour amener un Parlement qui élira un chef de l’Etat qui formera à son tour un gouvernement pouvant exécuter leur volonté ", a-t-il ajouté, en indiquant que l’achat de voix a commencé. Selon lui, un électeur est payé " entre 50 et 100 dollars, en fonction de la personne ". Il a assuré que le public du Hezbollah est " au-dessus de ses considérations, en raison de sons sens de l’honneur et de la dignité ".

Réagissant immédiatement aux propos du responsable du Hezbollah, le chef des FL a écrit sur son compte Twitter : " J’ai été frappé par la déclaration de quelqu’un pour qui les prochaines élections sont l’équivalent politique de la guerre de juillet et que ses armes et sa Résistance sont ciblés pour qu’Israël et les Etats-Unis puissent avoir le mot de la fin dans le pays. Il serait plus correct de dire que ce sera une guerre de libération politique parce qu’" ils " veulent des armes légales et un Etat afin que le mot de la fin revienne dans le pays aux Libanais ".