La coalition Watani (Ma nation), rassemblant plusieurs activistes et experts issus notamment du soulèvement populaire du 17 octobre, a annoncé ce dimanche après-midi ses candidats aux législatives de mai 2022. La coalition présente ainsi treize candidates et candidats répartis sur les circonscriptions de Beyrouth I et II, Mont-Liban II, III et IV et Békaa III.

Il s’agit de Brigitte Chalbian (arménienne-catholique), Diana Ohanian (arménienne-orthodoxe), Maguy Natijian (arménienne-orthodoxe), Paulette Yacoubian (arménienne-orthodoxe) et Ziad Abi Chaker (maronite) à Beyrouth I, Mahmoud Fakih (chiite) et Hani al-Ahmadiye (druze) à Beyrouth II, Charbel Abou Jaoudé (maronite) au Mont-Liban II, Ziad Akl (maronite) au Mont-Liban III, Moghdad Abou Ali (druze-Chouf) et Louay el-Ghandour (sunnite-Chouf) au Mont-Liban IV, Carlos Naffah (maronite) au Nord II et Khaled el-Solh (sunnite) à Békaa III.

À dix jours de la clôture du dépôt des listes électorales, le modérateur de la cérémonie, Badih Abou Chakra, a souligné l’importance d’unifier les candidatures de l’opposition d’une manière intelligente et selon des critères bien définis, "en prenant compte des programmes et non pas des personnes". L’activiste Youssef Mourtada a ensuite présenté les principales lignes du programme électoral de Watani, au nombre desquelles notamment la décentralisation administrative, la constitution d’un Sénat et l’indépendance de la justice. Pour Watani, ce sont "les institutions militaires et sécuritaires qui doivent avoir le monopole des armes et c’est aux institutions constitutionnelles de détenir la décision de guerre et de paix", dans une allusion claire aux armes du Hezbollah.
M. Mourtada a également insisté sur la nécessité "de mettre en place un cadre légal pour empêcher tout parti ou groupe libanais de rejoindre un axe régional ou international et d’obtenir des fonds illégalement de l’étranger".

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