Le chef de l’État, Michel Aoun, a reçu mercredi matin au palais de Baabda la coordinatrice spéciale des Nations unies au Liban, Joanna Wronecka. Le service de presse de la présidence a indiqué sur ce plan que le président Aoun a déclaré à cette occasion que " le Liban aurait souhaité " que le rapport du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, sur l’application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, " soit axé sur les répercussions causées par l’afflux de réfugiés syriens au Liban " .

Le président Aoun a estimé que certains points évoqués dans le rapport ne reflètent pas toute la vérité sur l’impact que l’arrivée de ces réfugiés a eu sur l’État libanais. M. Aoun a expliqué à son interlocutrice que " le Liban est incapable de supporter toutes les conséquences économiques et sociales " qui en découle, notant que le rapport onusien évoque " la nécessité de traiter la crise économique et financière que traverse le pays des Cèdres, sans prendre en considération les conséquences négatives que cela engendre sur les plans humanitaire et sécuritaire ".

Mme Wronecka a, pour sa part, informé le président Aoun des discussions que le Conseil de sécurité a eues concernant l’application de la résolution 1701, ainsi que des remarques portant sur la situation actuelle au Liban, les prochaines échéances électorales et la relation entre l’armée libanaise et les forces de la Finul.

Notons sur un tout autre plan que le président Aoun a accueilli le chef de l’organisation Task Force for Lebanon, Edward Gabriel, en présence de l’ambassadrice des Etats-Unis au Liban, Dorothy Shea. L’entrevue a porté sur la situation dans le pays, les relations libano-américaines, ainsi que les répercussions des développements internationaux sur le Liban et la région.