C’est le Français Clément Noël qui a été le plus rapide à s’extraire des piquets du slalom pour remporter mercredi à Yanqing son premier titre olympique, le quatrième aux JO de Pékin pour la France.

Sixième après la première manche, Noël, 24 ans, a dominé la concurrence sur le second tracé avec le meilleur chrono, pour devancer l’Autrichien Johannes Strolz, en tête de la première manche mais finalement deuxième à 61/100e, et le Norvégien Sebastian Foss-Solevaag, 3e à 70/100e.

Le nouveau champion olympique était l’un des prétendants au titre dans une spécialité en manque de patron cet hiver: les six slaloms de Coupe du monde disputés ont été remportés par six skieurs différents, dont Noël.

Pour ses premiers JO en 2018, il avait pris une quatrième place surprise. Il n’avait toutefois jamais confirmé dans un grand événement jusqu’à mercredi, puisqu’il s’était classé septième du slalom des Mondiaux-2019 et 21e de celui des Mondiaux-2021.

Strolz a, de son côté, remporté sa deuxième médaille depuis son arrivée en Chine, après son titre dans le combiné alpin.

A l’inverse des slalomeurs, la jeune patineuse Kamila Valieva a enfin soufflé un peu pour préparer son programme libre de jeudi, dont elle est l’immense favorite après le programme court mardi.

La semaine passée a été synonyme d’énorme pression pour la Russe: elle n’a été autorisée à participer à l’épreuve individuelle que lundi.

Problèmes d’arythmie ?

Aucune nouvelle révélation mercredi concernant son contrôle antidopage positif le 25 décembre, qui ne l’empêche pourtant pas de participer aux Jeux, mais l’affaire plombe ces JO-2022 depuis une semaine et l’annonce de son résultat positif.

Dernière information en date, le New York Times a affirmé mardi que Valieva avait dans son organisme deux autres substances, en plus du produit détecté, la trimétazidine, pouvant être utilisées pour traiter des problèmes cardiaques.

Selon des documents présentés devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) dimanche, que s’est procuré le quotidien, le laboratoire de Stockholm ayant procédé à l’examen de l’échantillon a également trouvé des traces d’hypoxène et de L-Carnitine, qui eux ne figurent pas sur la liste des substances prohibées.

Lundi, l’adolescente a vu la levée de sa suspension provisoire décidée par l’agence antidopage russe (Rusada) confirmée par le TAS, sans que ce dernier ne se prononce sur le fond de l’affaire.

Les médias russes ont de leur côté rapporté que Valieva aurait bu dans le même verre que son grand-père, qui prend de la trimétazidine pour un souci cardiaque, tandis que sa mère a évoqué de " problème d’arythmie " pour justifier les autres produits.

La Norvège au Top

Par ailleurs, les JO-2022 ont enregistré leur premier contrôle antidopage positif.

Il concerne la skieuse de fond ukrainienne Valentyna Kaminska, dont l’échantillon a révélé la présence de stéroïdes anabolisants et de produits stimulants. Elle a pris part au sprint individuel (70e), au 10 km style classique (79e) et a participé au relais 4X5 km dont l’Ukraine a pris la 18e place.

En hockey sur glace, les Finlandaises ont battu les Suissesses 4 à 0 pour la médaille de bronze, avant le duel Etats-Unis-Canada pour l’or jeudi.

Les Américains, eux, ont été éliminés dès les quarts de finale par la Slovaquie (3-2), comme les Canadiens par la Suède (2-0). La Russie, tenante du titre, est venue à bout du Danemark 3-1. Le dernier demi-finaliste est la Finlande, qui a battu la Suisse 5-1.

Les Suédoises en biathlon, avec les soeurs Hanna et Elvira Oeberg, les Allemandes et les Norvégiens en sprint par équipes de ski de fond ont garni leur escarcelle d’un titre supplémentaire.

En ski slopestyle, l’Américain Alexander Hall a devancé son compatriote Nicholas Goepper, mais c’est bien la Norvège qui reste en tête du tableau des médailles avec 28 podiums dont 13 titres, devant l’Allemagne et les Etats-Unis.

Source AFP

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