Le juge de l’exécution à Beyrouth, Mariana Anani, a émis mardi une décision qui rend justice aux déposants, dans laquelle elle a indiqué que " restituer le dépôt par chèque bancaire n’absout pas la banque, car cette méthode ne permet pas le paiement effectif des déposants à l’heure actuelle, car la banque porte dans sa relation avec le déposant la responsabilité du manquement à l’exécution de ses obligations contractuelles ".
Par conséquent, note le jugement, la responsabilité découlant de la non-sécurisation des liquidités incombe au tiré, la banque émettrice du chèque, et à la Banque du Liban. La banque en tant qu’un corps de métier n’a pas le droit d’invoquer des circonstances exceptionnelles, la préservation des intérêts des déposants et de l’économie nationale ne sont pas réalisées en faisant assumer au déposant les conséquences d’une crise dans laquelle il n’a eu aucun rôle.
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