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Les battements de cœur s’intensifient, l’adrénaline se déchaîne, les mannequins défilent… le tout orchestré par un fil conducteur. Le défilé de mode de Tony Ward à Paris, le 3 juillet 2023, a été particulier cette fois-ci. Tout ce qui se dissimule sous la peau a été révélé grâce à l’art, la technologie, la durabilité et les détails architecturaux.
Le 3 juillet, le défilé de mode haute couture automne hiver 2023/24 de Tony Ward a eu lieu au Palais de Tokyo à Paris. Des blessures non cicatrisées se sont traduites en motifs de pores, audacieuses découpes en quadrillage liant le corps interne au monde extérieur, une tapisserie de tresses entrelacées reproduisant ce qui se trouve sous la surface, des jupes flottant sur le podium suivant le rythme respiratoire, des couleurs audacieuses et contrastées révélant les émotions brutes, des défilés dramatiques dans d’amples capes. Priorisant la durabilité pour cette saison, des pièces de haute couture recyclées ont été revivifiées. La Maison de mode Tony Ward s’est également associée à l’architecte de haute technologie et fabricante numérique Batoul Al-Rachdan (Studio B.O.R.) pour créer une robe en matériau végétal biodégradable en 3D. Combinant l’artisanat de l’Atelier avec la science et la technologie des créations numériques, la robe en filaments a été concrétisée. Des célébrités, des actrices, des journalistes internationaux, des gourous de la mode, des stylistes et des influenceurs ont convergé des quatre coins du monde pour découvrir ce qui se cache sous la peau. Fan Bingbing, Jasmin Tookes, Tessa Brooks, Araya Hargate, Dorra Zarrouk, Gessica Kayane et bien d’autres ont été aperçues parmi les visages radieux du premier rang. Il a fallu des nuits blanches à l’Atelier, d’innombrables heures d’expérimentation de nouvelles techniques, plus de 100 jours de travail manuel pour donner vie à cette collection… pour démontrer que peu importe la diversité de notre corps, il se compose toujours de manière harmonieuse.
Chez Tony Ward, la mode est avant tout une question de poésie…
Ce qui se cache en dessous,
Sous ma peau
Fluidité absolue comme le cours de la vie,
Coupes organiques en transparence, comme l’air,
Décolleté vertigineux jusqu’au bas du dos, le long de la colonne vertébrale,
Des cols montants, des manches bouffantes,
De volumineuses planches de tissus exposent la peau,
Des juxtapositions de couches s’entremêlent.
Auburn, porcelaine, vanille, bordeaux, rose,
Velours doux, charmeuse, taffetas,
Mousseline transformée en écailles,
Molécules brodées liées les unes aux autres,
Liens d’attraction,
La collection couture automne hiver 23/24 de Tony Ward
Se glisse sous la peau.
