Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a affirmé sur son compte Twitter que son parti ne cherche nullement à amender l’accord de Taëf.

"Le Hezbollah n’a pas soulevé au cours de l’étape actuelle la question de l’amendement ou de la modification du système politique lié à Taëf en raison des sensibilités qui se manifestent au Liban, a notamment souligné cheikh Kassem sur Twitter. De fait, le problème à la base ne réside pas dans l’amendement ou le non-amendement (de Taëf). Que l’on commence d’abord par appliquer la teneur de l’accord de Taëf. On verra ensuite s’il est nécessaire ou non d’y apporter des amendements".

Et cheikh Kassem d’ajouter :"Nous sommes ouverts à toute proposition émanant de n’importe quelle faction qui souhaiterait apporter des amendements à Taëf, ce qui devrait alors se faire sur base des mécanismes constitutionnels connus qui impliquent un recours à l’Assemblée nationale, chaque amendement nécessitant, le cas échéant, l’accord des deux tiers des membres de la Chambre".

Et le "numéro deux" du parti pro-iranien d’ajouter: "En tant que Hezbollah, nous n’avons pas de projet d’amendement de Taëf. Nous n’avons pas un projet de mise en place d’un nouveau système politique. Nous prônons une bonne application de Taëf et nous appelons à mettre un terme à la corruption, aux ingérences étrangères et au comportement des États-Unis au Liban. Nous estimons que telle est l’attitude qu’il convient d’adopter au cours de l’étape actuelle".

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