Michel Moawad, député de Zghorta et candidat à la présidence de la République, a souligné mercredi que "la réorganisation des institutions et la reconstitution du pouvoir ne peuvent se faire sans l’élection d’un président de la République". "Nous insistons sur l’élection et non sur le consensus autour de la personnalité du nouveau chef de l’État", a-t-il poursuivi de Bkerké, à l’issue d’une rencontre avec le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï.

"Le Parlement est appelé à assumer ses responsabilités, en ne provoquant pas un défaut de quorum et en élisant un chef de l’État, a encore insisté M. Moawad. Nous n’avons pas besoin d’un président consensuel faible, mais d’un président pour tous les Libanais, qui représente l’État, la Constitution, la souveraineté et les institutions." Et d’affirmer: "Un président consensuel est un président sans avis."