L’ambassadrice des États-Unis, Dorothy Shea, a affirmé lors d’un dîner que "seule la justice américaine peut lever les sanctions" imposées par l’administration américaine au chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil, selon des sources citées par le quotidien an-Nahar. Le 6 novembre 2020, le Trésor américain avait gelé les actifs de M. Bassil aux États-Unis, l’accusant de corruption. De son côté, le département d’État américain lui avait interdit l’entrée aux USA, estimant que "sa contribution au système de corruption avait encouragé les activités déstabilisatrices du Hezbollah".

Selon les sources précitées, M. Bassil doit charger un bureau d’études américain spécialisé dans ces affaires et ce, après la constitution d’un dossier solide. Dans les mêmes milieux, on souligne qu’une telle procédure est onéreuse, "sachant que le peuple libanais ne pense pas que M. Bassil n’a pas cet argent". Toujours d’après ces sources, les charges retenues contre le chef du CPL sont essentiellement d’ordre financier et non politique.