Le directeur de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, a mis en garde lundi contre "l’implantation" des réfugiés syriens. Il a, dans une interview accordée ai site d’informations en ligne Arabi 21, insisté sur la nécessité de les rapatrier le plus rapidement possible. "C’est un dossier à caractère national, arabe et international, a-t-il dit.Nous devons, au plus vite, assurer leur retour dans leur pays pour qu’ils ne perdent pas leur terre et leur histoire."

Le général Ibrahim a, à cet égard, dénoncé "l’indifférence arabe" dans le traitement du dossier, ainsi que "la décision de la communauté internationale" qui s’oppose à ce retour, "prolongeant ainsi leur séjour au Liban et favorisant leur inclusion dans les communautés hôtes". Autant de facteurs qui, selon lui, "auront pour résultat leur maintien de facto dans le pays, et plus tard leur implantation". "Nous assistons de ce fait à la mise en place d’une bombe qui nous explosera, à l’avenir, à la figure, a-t-il prévenu. Seuls les peuples libanais et syrien en paieront le prix."

Le général Ibrahim a par ailleurs mis en garde contre le vide présidentiel, estimant que le plus dangereux dans ce cadre c’est l’incapacité des différentes parties libanaises à trouver des solutions. Ce qui est encore plus grave, a-t-il constaté, "c’est le fait de compter sur les pays étrangers et de "miser sur un événement régional" susceptible de débloquer la situation.

Enfin, concernant les accusations dirigées contre lui dans le cadre de l’enquête sur l’explosion au port de Beyrouth le 4 août 2020, le général Ibrahim a confié qu’il allait y répondre à travers la justice.

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