Le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, a justifié la démarche du directeur général des Forces de sécurité intérieure (FSI), Imad Osman, en déclarant sur son compte Twitter que " la situation telle qu’elle se présente ne peut perdurer en l’absence de pouvoir judiciaire ". Et de se demander : " L’État n’a-t-il pas encore pris conscience de la nécessité d’adopter une politique d’austérité et de se concentrer sur les priorités ? ". Il a, dans ce sens, avancé une solution, celle de " la fermeture d’un certain nombre d’ambassades " dont le financement pourraient " servir aux juges ainsi qu’à la réhabilitation du Palais de justice ". Et de conclure : " Assez de passer outre la sécurité et les intérêts des citoyens ".

Pour rappel, M. Osman avait pris, en septembre, une décision récemment rendue publique. Destinée aux unités de police, elle donne la prérogative, à ces derniers, de livrer des mandats d’arrêt à des prévenus, sans que les procureurs généraux n’en donne l’autorisation. Une circulaire fortement contestée puisque d’après la loi, seuls les parquets ont cette compétence. Dans un pays où la justice est quasi-inexistante, une telle initiative est-elle bien fondée ?

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