Le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, l’Agence française de développement (AFD) et l’Union européenne (UE) ont réaffirmé "leur engagement à renforcer le secteur des soins de santé primaires au Liban". À l’occasion de la Journée mondiale de la santé, fixée au 7 avril, M. Abiad; l’ambassadeur de France, Hervé Magro; la cheffe de la coopération de la délégation de l’Union européenne au Liban, Alessandra Viezzer; et la directrice de l’Agence française de développement au Liban, Catherine Bonnaud, ont effectué une tournée dans des centres de soins de santé primaires à Hazmieh et à Kfarhim (Chouf).
Le centre de soins de santé primaires de Hazmieh bénéficie du projet SAQIRH (Renforcement de l’accès à des soins de santé de qualité, inclusifs et résilients), soutenu par l’AFD et mis en œuvre par un consortium composé de Première urgence internationale (PUI), Médecins du monde-France (MdM-F) et l’association Amel International. Il assure des services de santé aux populations vulnérables de la région. Le projet SAQIRH a pour objectif d’améliorer l’accès équitable à des soins de santé de qualité pour l’ensemble de la population au Liban. À cet effet, il axe son action sur l’amélioration des services de santé primaires, à travers le renforcement des capacités du personnel, l’amélioration de la qualité des soins et un financement basé sur la performance. Depuis le lancement du projet SAQIRH en 2020, 840.617 consultations ont été assurées, bénéficiant à 229.201 personnes à travers le pays.
La Fondation sociale Farah – Centre médical de Kfarhim, bénéficie, depuis avril 2021, du soutien de l’Union européenne, par le biais d’un projet mis en œuvre par International Medical Core (IMC) et PUI. Ce centre de soins de santé primaires dessert les villages environnants. Il a notamment restructuré ses différentes unités et amélioré la prise en charge de ses patients.
Soulignant l’importance de ces centres, M. Abiad a ainsi noté que "dans le cadre du prochain budget 2025, le ministère s’efforcera de fournir davantage de services de santé" liées aux soins hospitaliers. Ces centres "constituent la pierre angulaire de la stratégie de santé lancée l’an dernier par le ministère", a ajouté M. Abiad.
De son côté, M. Magro a réitéré "l’engagement de la France en matière de santé". "Il s’agit d’un secteur prioritaire de notre action au Liban, dans lequel la France a engagé 140 millions d’euros depuis 2020, dont plus de 20 millions en 2023", a-t-il noté, soulignant que la France soutient les hôpitaux publics ainsi que les structures de santé primaires et de santé mentale.
Mme Viezzer a, pour sa part, affirmé que l’UE soutient le ministère de la Santé avec pour objectif de "garantir que des services de soins de santé primaires de qualité, équitables, accessibles et abordables soient disponibles pour tous dans tout le Liban".
