Une immense polémique a éclaté au sein du Salon international du livre arabe à Beyrouth, notamment autour de la présence d’un grand portrait de Suleimani, et de stands majoritairement iraniens avec une profusion de livres sur Khamenei, etc. L’incident qui a mis le feu aux poudres est survenu hier, lorsqu’un concert de musique a été interdit sous prétexte qu’il n’était pas conforme à l’idéologie iranienne. Apparemment, la chanson de Majida el Roumi “ Beyrouth oumi men tahet el radma” ( Beyrouth relève-toi de tes cendres ) leur a été intolérable à écouter. L’électricité a alors été coupée pour étouffer l’événement.

Aujourd’hui, des activistes ont investi les lieux en scandant “ Beyrouth horra horra” ( Beyrouth est libre libre) et en tentant de détruire le portrait de Souleimani. Ils ont été sauvagement battus.