D’aucuns savent que Bachar al-Assad a besoin de devises, mais son pays est frappé par les sanctions internationales. Pour se les procurer, d’aucuns savent aussi qu’il peut compter sur des amis fidèles, qui se font fort de créer des produits agricoles dérivées très compétitives sur les marchés à l’étranger, et ceci n’est un secret pour personne. Le problème, c’est que les voies d’écoulement de ces denrées exportables se trouvent bouchées ces derniers temps. L’Arabie saoudite et les autres pays du Golfe ont fermé leurs portes aux importations en provenance du Liban. On a tenté le passage par l’Afrique de l’Ouest, là aussi on a découvert le stratagème. Pourquoi ne pas faire transiter cette production devisofère par l’Europe? En l’occurrence, un pays connu pour sa neutralité, son niveau de vie respectable et son raffinement. On ne peut pas dire qu’ils n’ont pas essayé …
Avec AFP