Les États-Unis "vont continuer" à larguer de l’aide humanitaire sur Gaza, a dit mardi un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, alors que le Hamas appelle à cesser ces opérations, et à l’ouverture des accès terrestres à la suite de noyades et de bousculades mortelles de 18 personnes.

"Les parachutages d’aide sont l’un des nombreux moyens que nous utilisons pour fournir l’aide dont les Palestiniens de Gaza ont si désespérément besoin et nous allons continuer à le faire" tout en "travaillant sans relâche pour augmenter l’arrivée d’assistance humanitaire par voie terrestre", a dit ce porte-parole.

La Maison Blanche s’active également pour créer un couloir maritime pour augmenter l’entrée d’aide, a-t-il rappelé.

"Que ce soit bien clair: c’est le Hamas qui a commencé cette guerre et qui a refusé d’accepter un accord sur une libération des otages qui permettrait de faire augmenter l’assistance humanitaire ", a encore dit le porte-parole.

Dans un communiqué, le Hamas dit avoir "toujours prévenu du danger les pays conduisant des opérations de largage aérien", notamment "car une partie de cette aide tombe dans la mer".

Malgré le vote, lundi, de la résolution du Conseil de sécurité, appelant à un cessez-le-feu "immédiat" et à l’accroissement du flux d’aide humanitaire, la guerre fait toujours rage dans l’étroite bande de Gaza et la situation humanitaire ne cesse d’empirer.

À Jabaliya, des habitants, dont beaucoup de femmes et d’enfants, font quotidiennement la queue pour remplir des bidons d’eau qu’ils transportent dans des brouettes, des chariots ou dans leurs bras et attendent de recevoir la nourriture aux points de distribution.

Avec AFP