Si vous avez besoin de respirer, de bouger, de vous évader, d’apprendre agréablement, les réserves naturelles du Liban vous attendent. Prenez le temps de les écouter et d’entendre ce que ces lieux vous apprennent de la vie. Cette semaine, coup de projecteur sur les îles du Palmier, à Tripoli.

Constituée d’un archipel de trois îles de roche calcaire s’élevant à 6 mètres au-dessus de la mer, à 5,5 km au large de Tripoli, la réserve est reconnue site Ramsar en 2001. Un site Ramsar est une zone humide d’importance internationale hébergeant des espèces vulnérables de poissons et d’oiseaux d’eau. Elle est également considérée comme une zone importante pour les oiseaux par la Bird Life International.

Elle comprend donc:

  • L’île du Palmier, également appelée l’île aux Lapins suite à l’introduction de ces rongeurs sur l’île par les Français, durant le Mandat, pour satisfaire leur besoin de chasse, d’une surface d’environ 18100 m2.
  • L’île de Sanani, d’une surface de 45.500 m2.
  • L’île de Ramkine, appelée aussi l’île de Fanar, d’environ 35 000 m2

Sur l’île du Palmier, on trouve un puits d’eau douce et quelques vestiges archéologiques dont les ruines d’une église datant de l’époque des Croisés, autour de l’an 1224.

Les plages sablonneuses des îles sont un lieu de nidification important pour les tortues de mer menacées d’extinction.

Les îles sont tapissées de fleurs sauvages au printemps et en été, mais sont arides et sujettes aux inondations d’eau de mer en hiver.

Pour y accéder, il faut prendre un bateau au port de Mina, à Tripoli.

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