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Enthousiasmant le box-office nord-américain par son impressionnante prise de tête,  Indiana Jones and the Dial of Destiny a fait une entrée triomphante dans les salles obscures. D’après les estimations préliminaires diffusées dimanche, ce cinquième chapitre de l’épopée légendaire a généré un bénéfice de 60 millions de dollars aux États-Unis et au Canada, selon le cabinet d’expertise Exhibitor Relations.

Un interstice de quinze ans sépare cette nouvelle incarnation du célèbre archéologue du quatrième opus. pourtant, l’enthousiasme pour la saga n’a pas faibli. Harrison Ford, à l’âge vénérable de 80 ans, revêt une fois de plus les traits de ce personnage emblématique de l’industrie cinématographique, faisant de ce blockbuster familial l’un des événements les plus anticipés de l’année.

James Mangold a repris le flambeau de la réalisation, succédant à Steven Spielberg qui, jusqu’à présent, avait orchestré chaque chapitre de la saga depuis ses débuts en 1981. Disney, qui a acquis les droits de Indiana Jones parallèlement à ceux de Star Wars lors du rachat de Lucasfilm en 2012, a déjà annoncé que ce serait la dernière apparition de Ford dans ce rôle iconique, l’un des plus marquants de sa carrière prolifique.

Au cœur de cet épisode révolutionnaire, l’actrice Phoebe Waller-Bridge, connue pour son rôle dans la série Fleabag, incarne la filleule d’Indiana Jones. Sans hésitation, elle bouscule le vénérable archéologue, ajoutant une dynamique fraîche et audacieuse à ce personnage intemporel de la culture populaire.

Néanmoins, la concurrence reste vive. Occupant la deuxième place du podium, Spider-Man: Across the Spider-Verse  affiche sa résistance pour sa cinquième semaine d’exploitation, avec des recettes de 11,5 millions de dollars. Le film propulse son héros, Miles Morales, le nouveau visage de Spider-Man, dans un univers tissé de dimensions parallèles, le multivers.

Dans une course serrée pour la troisième place, Elémentaire , le film d’animation de Pixar (Disney) réussit à engranger 11,3 millions de dollars. En mettant en scène l’immigration en toile de fond, ce récit fantastique apporte une dimension sociopolitique pertinente à l’univers animé.

La quatrième position est solidement tenue par The Challenge , une comédie de Sony mettant en vedette l’actrice Jennifer Lawrence, qui réalise des recettes de 7,5 millions de dollars. Enfin, à la cinquième place, Transformers: Rise of the Beasts de Paramount se contente de 7 millions de dollars.

Complétant le peloton de tête du box-office, Ruby, l’ado Kraken se positionne en sixième place, avec des recettes de 5,2 millions de dollars. Cette œuvre singulière, marquant une nouvelle incursion audacieuse dans l’univers du fantastique, ne cesse d’émerveiller son public cible.

Arrivant à égalité en termes de recettes,  La Petite Sirène, la réinterprétation en prise de vues réelle du classique de Disney, occupe la septième place. Charmant les spectateurs avec son récit aquatique enchanteur, le film continue de naviguer avec succès dans les eaux tumultueuses du box-office.

Avec des recettes légèrement inférieures, The Flash, huitième, parvient à collecter un respectable montant de 5 millions de dollars. Porté par une narration palpitante et une performance mémorable, ce long métrage démontre que l’univers DC a toujours un potentiel d’attraction indéniable.

À la neuvième place,  Asteroid City  réussit à obtenir 3,8 millions de dollars. Ce film, aux frontières du fantastique et de la science-fiction, propose une odyssée interstellaire qui captive et déroute les cinéphiles.

Enfin, clôturant le top 10,  Les Gardiens de la Galaxie 3 continue son parcours spatial avec une recette de 1,8 million de dollars. Malgré une performance plus modeste par rapport à ses prédécesseurs, cette troisième aventure intergalactique offre toujours un spectacle débordant d’humour et d’action, faisant la joie des fidèles de la saga Marvel.

 

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