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La ville de Strasbourg a marqué, le lundi 22 avril 2024, le début de son année en tant que Capitale mondiale du livre, un titre décerné par l’Unesco et attribué pour la première fois à une ville française. Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg, a lancé les festivités en annonçant que la ville allait célébrer et promouvoir la lecture sous toutes ses formes à travers plus d’un millier d’événements.
Elle a souligné que l’attribution à Strasbourg du titre de Capitale mondiale du livre est profondément ancrée dans l’histoire strasbourgeoise, ville carrefour des routes et des idées dès le Moyen Âge, et berceau de l’imprimerie, grâce, notamment, à Gutenberg qui y a développé son invention révolutionnaire. "Au moment où la guerre sévit sur notre continent et où l’intolérance et la peur envahissent les esprits, le livre se révèle un allié de taille", a-t-elle déclaré, appelant les écrivains à faire preuve d’engagement.
La journée a été marquée par la présence de figures littéraires de renom telles que Lidia Jorge, Kamel Daoud et Andreï Kourkov, qui se sont succédé à la tribune pour des lectures captivantes. La cérémonie a également donné lieu à des rencontres avec des écrivains, notamment Alberto Manguel, parrain de l’événement, Boualem Sansal et Krikor Beledian, avant de s’achever par une lecture musicale à la cathédrale de Strasbourg.
Le programme inclut des événements notables tels que le festival "Rencontres de l’illustration", consacré aux livres audio et aux podcasts, ainsi que l’inauguration d’une Académie des écrivains pour les droits humains. Ces initiatives visent à enrichir les échanges culturels dans la cité. Chaque année, l’Unesco désigne une Capitale mondiale du livre pour valoriser le livre et la lecture. Après Strasbourg, c’est Rio de Janeiro qui portera ce titre en 2025.
Avec AFP
