Je reprends cet article datant de deux ans déjà, car je ne trouve pas d’autres mots pour appréhender cette journée du 8 mars. Mais j’ai le bonheur d’ajouter tellement de prénoms féminins, toutes de belles âmes qui font partie de notre équipe.

Je suis tout à fait contre le fait de célébrer la journée de la femme. D’attribuer une pauvre petite journée par an pour se rappeler la condition de la femme de par le monde. De réduire la femme à une cause.

La femme n’est pas une cause. La femme est l’Homme. Elle vit, donne la vie et la protège. Elle travaille, elle couve, elle arrange, elle produit, elle crée, elle trouve des solutions.

Je trouve même incongru d’écrire ces mots. Nous n’avons rien à expliquer. Nous sommes tout simplement des êtres humains vivant sur la planète Terre. Nous vivons, c’est tout.

Si le problème est que l’homme ne conçoit pas la femme comme son égale, c’est plutôt une journée de l’homme que l’on devrait célébrer pour le sensibiliser au fait que la femme n’est juste que l’autre partie de lui-même.

De nos jours, en tout état de cause, ce sont des femmes et des hommes qui essaient de vivre, de survivre, de trouver une nouvelle façon de négocier les défis qui se présentent à nous. Chacun à son échelle, dans son foyer, son entreprise, son association, sa communauté etc.

Et pour toutes ces femmes et ces hommes sur qui le fardeau pèse, c’est tous les jours qu’il faudrait les fêter et reconnaître leur résilience et leurs pulsions de vie.

Et à notre niveau, ici, à l’Agenda Culturel, je voudrais saluer et fêter l’entrain de notre équipe, Linda, Amanda, Leslie, Nadine, Emma, Léa, Nanor, Clémence, Solène, Juliette, Louise, Agnès et Margaux. Merci pour votre calme, vos sourires, votre professionnalisme, votre présence au quotidien, votre dévouement à l’Agenda et votre profonde conviction que l’on trouvera les moyens de surmonter toutes les crises.

Merci aussi à nos contributrices de toujours, Zeina, Gisèle, Anne-Marie et Nelly. Vous êtes un soutien sans faille pour nous.