Il y aurait beaucoup d’indécence, pour moi, à évoquer depuis Paris les malheurs de mon Liban bien-aimé…
Et à me lamenter sur les tourments d’un peuple ami, fier et glorieux, tandis qu’autour de moi règne la paix, le confort ou les querelles dérisoires d’une vie politique finalement assez raisonnable…
Pourtant, voyez-vous, je – et dans ce " je ", nous sommes nombreux sur les deux rives de la Seine, et partout en France – respire mal depuis que votre pays souffre et subit le scandaleux égoïsme des mauvaises " élites " qui l’exploitent pour leur plus grand bénéfice…
Je respire mal, oui, parce que le Liban, en tant de réalité, en tant que concept, est une part essentielle et magnifiquement ensoleillée de mon idée du bonheur.
Chaque geste de résistance, chaque souffle de rébellion contre l’infortune qui l’accable, chaque colère contre tant d’injustice, me trouvera à ses côtés.
Chaque indignation sera la mienne.
Et, dans la mesure de mes moyens, je m’en ferai l’écho fidèle.
Le Liban, au fil de jours anciens, m’a apporté trop d’enthousiasme et de haute ferveur pour que je puisse supporter son malheur désormais quotidien.
J’ai besoin de la joie de vivre libanaise pour que la mienne s’accomplisse.
Vive le Liban!
Vive la résistance des vrais Libanais!

 

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