Ce que j’admire … Oui je sais, le hype en cette fin de week-end, c’est Venise. Le monde de l’Art y est en tout cas pour la Biennale. Ne voyez rien de contrariant cependant dans mon idée de vous parler du Prado et de quelques grands tableaux classiques, mais plutôt le fruit des circonstances.

Les expositions et foires nous font parfois oublier les oeuvres des collections permanentes de nos grands musées européens. Le musée du Prado regorge de ces chefs-d’oeuvre et point n’est besoin d’attendre une raison précise pour y retourner.

La grâce infinie des Majas de Goya, la saisissante émotion de son 2 de Mayo, l’émouvante humanité de ce Saint Jérôme de la Tour, la force brute du David de Caravage, l’horreur frémissante du Triomphe de la mort de Brueghel, l’incroyable modernité des Meninas de Velasquez, qui nous rappelle que le monde est un théâtre par cet hallucinant jeu de regards et de miroirs.

Ces tableaux dit classiques n’ont en fait rien de classique ni de passéiste et éclairent le monde d’aujourd’hui.

S’attarder à loisir une fin d’après-midi de printemps, dans un musée presque vide, loin de la folle et passionnante agitation de la Biennale de Venise, se ressent comme un bien joli cadeau du hasard.

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