Le ministre sortant de l’Énergie Walid Fayad a ordonné vendredi la fermeture d’installations pétrolières à Tripoli, à la suite de vols de carburants et de couvercles en fer. Une décision refusée par les employés, accusés par certains médias d’avoir commis ces vols.

Le chef de la Confédération générale des travailleurs du Liban-Nord, Chadi al-Sayed, a fait part vendredi de son " refus catégorique " de voir les installations pétrolières fermer. " Nous demandons l’application de la loi et appelons à ce que la justice suive son cours, a-t-il lancé lors d’une conférence de presse. Il est interdit de fermer les installations et nous rejetons la décision du ministre. Si nos revendications ne sont pas entendues, nous aurons recours à l’escalade. "

Le syndicaliste a également exhorté le Premier ministre sortant Najib Mikati et les députés de Tripoli à aider les travailleurs pour contrer cette décision, soulignant que " les vols survenus ne relèvent pas de la responsabilité des ouvriers ".