L’ancien vice-président du Parlement Élie Ferzli a accusé l’ancien chef de l’État, Michel Aoun, "d’avoir détruit la justice et œuvré de manière systématique et claire à porter un coup à Taëf". Lors d’une interview accordée mercredi soir à Télé Liban, il a critiqué la démarche prise par M. Aoun, concernant la délimitation de la frontière maritime avec la Syrie, estimant qu’elle "relève de l’enfantillage et du folklore".

M. Ferzli s’en est en outre pris au chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, l’accusant d’avoir "échangé" la ligne 29 (demande maximaliste dans le dossier de la délimitation de la frontière maritime avec Israël) "contre une promesse américaine d’une levée des sanctions" (émises par les États-Unis à son encontre). Il a rappelé à cet égard des propos tenus par l’ancien secrétaire adjoint américain David Schenker qui avait affirmé qu’un "ministre libanais a négocié avec lui un échange".

"J’ai ouï-dire que M. Bassil veut que la vacance présidentielle dure un an, pour pouvoir lever les sanctions dont il fait l’objet, comme on le lui aurait promis en catimini", a ajouté M. Ferzli dans une entrevue accordée mercredi soir à Télé Liban.

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