Le député Michel Moawad a répondu samedi aux propos tenus vendredi par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui avait défini les critères que devrait satisfaire, selon lui, le futur président de la République, insistant notamment sur le fait qu’il ne devrait pas " trahir la Résistance " ou craindre les reproches des ambassades.

Sur son compte Twitter, le député de Zghorta et candidat à la présidentielle, a écrit : "Oui, nous voulons un président qui ne redoute aucun appel téléphonique, ni de la part d’une ambassade ni d’une milice. Un président qui n’accepte pas les quotes-parts au détriment des institutions, un président qui applique la Constitution, combat la corruption et protège les intérêts supérieurs du Liban et les droits de tous les Libanais ".

M. Moawad a ajouté: " Un président qui n’accepte aucune décision en dehors du cadre des institutions, et aucune arme hors du cadre de l’État. C’est justement pour cela que j’ai présenté ma candidature et que je la maintiens ".