Le Conseil national libanais pour la levée de l’occupation iranienne (CNOI) a relevé dans les déclarations du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah à la chaîne iranienne Al-Alam, dans sa section arabophone, une reconnaissance implicite d’un accord tacite entre le parti de dieu et Israël concluant une longue trêve non annoncée qui consolide la mainmise du Hezbollah sur le Liban en échange de la sécurité d’Israël, Hassan Nasrallah ayant affirmé que les armes de son parti ont pour unique fonction la " résistance ".

En outre, en qualifiant de traîtres et d’infidèles tous ses opposants qu’il désigne sous le titre de " groupe des ambassades ", Nasrallah tente de lancer sa campagne électorale ; et en rassurant Israël, il cherche à ce que l’Etat hébreu se montre plus laxiste lors des négociations nucléaires. " Les propos de Nasrallah visent à faciliter la mission de l’Iran dans les négociations nucléaires avec l’Occident ", a souligné le Conseil.

Et de poursuivre " Oubliant sa fierté constante de déclarer son appartenance à l’Iran politiquement et sécuritairement, Hassan Nasrallah s’est aussi permis d’accuser, sans fondement, l’armée libanaise d’avoir des liens avec les États-Unis et son ambassadrice ".  Et le Conseil d’exprimer son étonnement face au silence de l’État et de la Direction de l’Orientation de l’armée devant une telle offense. Et de conclure : " L’Assemblée nationale confirme sa résistance à l’occupation iranienne car tous les faits prouvent que l’Iran poursuit ses efforts pour consolider son occupation du Liban et d’autres pays arabes ".

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