Suite à de nouvelles frappes russes massives, la Pologne a demandé à l’Allemagne le transfert du système de défense anti-aérien Patriot en Ukraine. Le système Patriot avait été proposé lundi par l’Allemagne à la Pologne après l’explosion d’un missile sur le sol polonais près de la frontière ukrainienne.

 

 

Le ministre polonais de la Défense a proposé que l’Allemagne transfère à l’Ukraine le système de défense anti-aérienne Patriot qu’elle a offert à Varsovie après la chute meurtrière d’un missile en Pologne la semaine dernière.

" Après de nouvelles attaques aux missiles russes, j’ai demandé à la partie allemande que les batteries Patriot proposées à la Pologne soient transmises à l’Ukraine et qu’elles soient installées à la frontière occidentale ", a déclaré mercredi soir Mariusz Blaszczak sur Twitter.

" Cela permettra de protéger l’Ukraine contre de nouvelles pertes et des coupures d’électricité, et renforcera la sécurité à notre frontière orientale ", a-t-il ajouté.

Le transfert du système de défense anti-aérien Patriot en Ukraine pourrait renforcer les défenses contre les frappes russes (AFP)

 

 

Lundi, le gouvernement allemand avait proposé à Varsovie de lui fournir ce système de défense anti-aérienne Patriot après que l’explosion d’un missile ait causé la mort de deux personnes dans le village polonais de Przewodow, à proximité de la frontière ukrainienne.

Varsovie et l’Otan ont indiqué que l’explosion avait probablement été causée par un missile de défense anti-aérienne ukrainien, mais que c’était Moscou qui, in fine, était responsable du déclenchement du conflit.

Dans un premier temps, le ministre polonais de la Défense avait accueilli la proposition allemande " avec satisfaction " et a indiqué qu’il allait proposer que le système " soit stationné près de la frontière avec l’Ukraine ".

Des unités antiaériennes allemandes Patriot sont déjà déployées en Slovaquie. Berlin entend les y maintenir " jusqu’à la fin de 2023 et potentiellement même au-delà ", selon la ministre allemande de la Défense Christine Lambrecht.

Avec AFP