Le numéro 1 mondial, Novak Djokovic, va lancer sa saison 2022 à Dubaï en début de semaine prochaine contre le jeune Italien Lorenzo Musetti, un mois après avoir été expulsé de Melbourne sans avoir pu défendre son titre à l’Open d’Australie, selon le tirage au sort effectué samedi.

Ce sera le premier match officiel de Djokovic depuis la Coupe Davis en décembre à Madrid, car il n’avait pas pu jouer à Melbourne, seulement s’entraîner, n’étant pas vacciné contre le coronavirus.

Son visa avait été définitivement annulé après 15 jours d’une polémique inédite, sur fond de protocoles sanitaires.

Il s’agira de retrouvailles avec le jeune Musetti, 19 ans, qui avait mené deux sets à zéro contre le Serbe lors du dernier Roland Garros, en 8es de finale. Il avait finalement abandonné alors que " Djoko " avait bien redressé la barre et menait 6-7 (7/9), 6-7 (2/7), 6-1, 6-0, 4-0.

Djokovic a ensuite remporté son 19e titre en Grand Chelem, puis le 20e à Wimbledon un mois plus tard.

" Je suis excité de revenir et de jouer lundi ", a dit Djokovic, 34 ans, aux médias locaux jeudi. " Le tennis me manque après tout ce qui s’est passé ", a-t-il ajouté, en référence à cet Open d’Australie remporté par son grand rival espagnol Rafael Nadal, seul en tête désormais chez les hommes avec 21 Grands Chelems, devant Djokovic et Roger Federer (20).

Djokovic a déjà remporté cinq fois ce tournoi de Dubaï dans lequel est également inscrit Andy Murray, l’ex-numéro 1 mondial écossais.

Le numéro 1 mondial peut participer au tournoi car un vaccin contre le coronavirus n’est pas obligatoire pour entrer aux Emirats Arabes Unis, où 895 nouveaux cas ont été annoncés jeudi.

Il pourrait bien être en mesure de jouer aussi, plus tard cette année, Roland Garros et Wimbledon, car les autorités sanitaires des deux pays sont en train de réduire progressivement les restrictions sanitaires.

En revanche, rien n’est encore fait pour l’US Open, en septembre à New York, où un certificat de vaccination est toujours requis. Djokovic figure toutefois dans la liste des engagés pour le Masters 1000 d’Indian Wells (7-20 mars).

Le Serbe n’est pas fondamentalement " anti-vax " mais veut garder le contrôle de ce qui est injecté dans son corps, a-t-il expliqué cette semaine à la BBC, dans sa première interview depuis qu’il a quitté l’Australie.