Une citation qui fait écho…

À qui profite le crime? Certainement pas aux populations.
Paul Valéry aurait écrit sur la guerre ces mots dans ses Cahiers: 

"Un massacre de gens qui ne se connaissent pas,
au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas" .

Si j’utilise le conditionnel, c’est que, pour tout vous dire, je n’ai pas lu les Cahiers de Valéry et ne suis pas certaine par conséquent que la citation soit vraiment de lui. Je compte d’ailleurs sur vous encore une fois! 
Mais là où le conditionnel disparaît, c’est sur la résonance de cette phrase. Quand je lis jour après jour les chiffres des blessés, des morts, des réfugiés qui s’allongent tant du côté ukrainien que russe, la citation fait écho, au présent de l’indicatif.  

Ce que je regarde…

Double Murder de Hofesh Shechter ou deux ballets pour le prix d’un.

Jusqu’où nous sommes prêts à aller au nom du divertissement? 

C’est la question que pose le chorégraphe dans le 1er ballet appelé Clowns. Il y interroge aussi notre capacité à nous habituer à la violence, à notre indifférence croissante face à elle.

Sous un chapiteau de lumière, le son des percussions vibre, la mélopée monte, lancinante, et nous voilà spectateurs passifs et fascinés de ce déchaînement devenu trop habituel. Au moment où les chaînes de télévision multiplient les images de guerre, la question, là aussi, résonne étrangement.

Et comme antidote? 

The Fix nous propose en réponse le seul antidote viable: la compassion. Moment brut de tendresse qui console, à l’esthétisme bouleversant. Scène de paix qui apaise, aux couleurs des éléments. Danse de l’énergie qui protège.

La troupe est heureuse d’être là, et nous, de la voir danser.  En tournée en ce moment.

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