Certains dimanches, Ici Beyrouth vous dévoilera une question posée à différent-e-s auteur-e-s, à des années d’intervalles, à laquelle elles/ils avaient répondu spontanément, jouant au jeu d’une quarantaine de questions soumises d’un coup.
Nous vous laissons le plaisir (et la curiosité?) de découvrir cette nouvelle série, piquée, à l’instar des réponses des auteur-e-s, dans le désordre.

Alexandre Jardin (2008): Non, ça, c’est le mot qui me déstabilise totalement!

Éric Emmanuel Schmitt (2009): "Succès". On me parle toujours de mon succès ou de mes succès et j’ai l’impression qu’on parle de quelqu’un d’autre.

Jacques Salomé (2011): Il y n’y en a pas. Car je laisse l’autre penser, imaginer ou dire ce qu’il veut sur moi. Cela lui appartient. Par contre, si cette phrase est toxique, blessante pour moi, je l’écris et je la lui renvoie; "c’est ton point de vue, c’est ton regard sur moi, je le laisse chez toi!"

Nedim Gürsel (2010):  Le réveil.

Patrick Poivre d’Arvor (2008): Je ne sais pas, je ne peux pas vous répondre comme ça, d’emblée. Il est possible que ça arrive… Tout est possible!

Éric Fottorino (2011): Je vous trouve très beau. (On me le dit rarement, d’où mon trouble).

Yasmine Ghata (2009): Ne lis pas dans l’obscurité, allume la lumière.

Charif Majdalani (2009): Je n’ai pas peur des mots.

Salah Stétié (2010): Le mot haine, le mot mépris, le mot injustice, le mot racisme sont des mots qui me déstabilisent et me mobilisent tout à la fois. Ils font d’ailleurs souvent partie de la même phrase dans la bouche de ceux qui les pratiquent.

Catherine Millet (2008): Les mots sont mon outil de travail que je maîtrise à peu près, donc je ne me laisse pas facilement déstabiliser par eux.

Anna Gavalda (2010): Les interviews comme celle-ci qui me demandent des choses très personnelles. "Quelle a été votre plus grande peine?", par exemple. Je vois mal comment quelqu’un d’honnête pourrait répondre à une question si profonde dans le cadre d’une interview…

Jean-Paul Enthoven (2010): Non, je ne vois pas…

Marc Levy (2008): Toutes celles qui sont empreintes de haine ou d’intolérance.

David Foenkinos (2010): Quand on me dit que je n’ai pas fait quelque chose. Je me sens tellement coupable de tout.

Alexandre Najjar (2014): Injuste.

Richard Millet (2009): On dirait ton père!

Yves Simon (2008): Ce qui me déstabilise? C’est la vulgarité. Si on est vulgaire avec moi, je suis très déstabilisé, je peux me mettre en colère, je peux même me battre… Récemment, j’accompagnais ma mère à un taxi et quelqu’un nous a insultés. J’étais prêt à en venir aux mains…

Salim Bachi (2010): Non.

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