Au 30, Avenue Montaigne, cet hôtel particulier de plus de 10.000 mètres carrés renferme non seulement la boutique sublime revisitée par Peter Marino, mais aussi la Galerie Dior, écrin de 2.000 m2 sur mesure et évidement Haute Couture, à la scénographie imaginée par l’architecte d’intérieur Nathalie Crinière. 

"Refuge du merveilleux", la Galerie Dior est composée de 13 tableaux retraçant les moments iconiques et les collections phares de la Légende Dior. Parmi ces thématiques, bien sûr, l’allure Dior, son tailleur Bar cintré New Look, la ville de Paris, ADN viscéral de la marque, la passion de Christian Dior pour les jardins, la magie des bals et toute sa rêverie inaccessible et pourtant rêve éveillé, ou encore les mythiques parfums Miss Dior et J’Adore…

C’est plus de 70 ans de création que retrace ce parcours muséal, couvrant l’époque de Christian Dior, puis celles de ses successeurs aux commandes de ce vaisseau intemporel: Yves Saint Laurent, Marc Bohan, Gianfranco Ferré, John Galliano, RAF Simons et l’actuelle directrice artistique, Maria Grazia Chiuri.

On est happé par un escalier hélicoïdal céleste, dans un tourbillon de beauté rythmé par le dégradé d’un arc-en-ciel formé par tous les accessoires mythiques: sacs, parfums, bijoux, chaussures, mini robes iconiques, chapeaux… devenus des "classiques". Un panorama tridimensionnel des créations nommé Diorama déploie l’histoire de la Maison, se déroulant d’une manière interactive, mêlant grâce, élégance, et haute technologie.

Et c’est main dans la main avec Christian Dior que nous déambulons dans l’intimité de son bureau et de ses ateliers, éblouis et reconnaissants.

Bienvenue au royaume du désir, au rêve cousu main.
Hommage à un héritage, à un savoir-faire.
Parcours scénographique dans un musée d’un nouveau genre, perfection des détails, haute couture des finitions, immersion dans un monde révolu et pourtant en perpétuelle évolution, l’art sous toutes ses formes, écrin grandiose pour des œuvres d’art portées et désirées, ce lieu est comme un temple où le corps des femmes, devenues prêtresses et déesses, est célébré dans un idéal de bonheur et de beauté.
Jamais les mots de Baudelaire n’ont été plus en résonance que dans ce vibrato infini: Là, tout n’est qu’ordre et beauté Luxe, calme et volupté.

Ce lieu ne se décrit pas, il se visite. Il ne s’exprime pas, il invite. Il ne vous parle pas, il vous habite. Et il se savoure dans un silence presque mystique…

" … Les couturiers incarnent un des derniers refuges du merveilleux. Ils sont en quelque sorte des maîtres à rêver… " Christian Dior (Christian Dior et moi, 1956).

La Galerie Dior, 11 rue François 1er, Paris 8e
Tous les jours de 11h à 19h sauf le mardi.