Le Prix Niépce 2022, considéré comme le " Goncourt de la photographie ", a été décerné à Julien Magre, a déclaré l’association " Gens d’images ", créatrice de la récompense. Créé en 1955, ce prix récompense chaque année l’œuvre d’une ou d’un photographe professionnel (le) âgé(e) de moins de 50 ans.

Il est doté de 15.000 euros et soutenu par la Bibliothèque nationale de France et le ministère de la Culture.

Julien Magre, né en 1973 et diplômé des Arts Décoratifs de Paris, a été repéré à Paris Photo en 2010 par la styliste Agnès b. lors de la signature de Caroline, Histoire numéro deux (éditions Filigranes, 2010), un projet qui documente son quotidien intime, qu’il mène depuis près de 20 ans.

Une des expositions les plus marquantes de sa carrière est " Elles " présentée à la galerie lyonnaise le Réverbère en 2017. Cette création, à la fois intime et poétique, clôt un long travail de 18 ans comprenant plus de 300 photographies réalisées entre 1999 et 2017.

Sont mêlées photographies de sa famille (sa femme et ses deux filles) et de paysages marqués par l’émotion ou le passage du photographe.

Julien Magre fait partie en 2022 des 200 lauréats de la commande photographique du ministère de la Culture, initiée par la BnF afin de réaliser une " radioscopie de la France, regard sur un pays traversé par la crise sanitaire ".

L’association " Gens d’images ", fondée en 1954, organise des rencontres et des ateliers autour de la photographie et décerne aussi chaque année le prix Nadar qui consacre un ouvrage photographique.