L’ancien Premier ministre Fouad Siniora a rendu hommage dimanche à la mémoire de l’ancien chef du gouvernement Rafic Hariri, pour la 17eme commémoration de son assassinat, relevant que ce crime " a marqué le début du projet de destruction de l’État au Liban ".
" Alors que toutes ses réalisations et sacrifices pour sauver le Liban, et rétablir son rôle phare dans la région et le monde, font l’objet d’une campagne de dénigrement, nous nous souvenons du rôle exceptionnel et des contributions de Rafic Hariri pour édifier un Liban libre, indépendant, souverain et prospère ", a indiqué M. Siniora. Il a ajouté : " Nous nous remémorons son projet national, ses initiatives envers tous les Libanais, musulmans et chrétiens, et ses efforts en vue du développement et de la stabilité de toutes les régions du pays ".
M. Siniora a également mis l’accent sur " l’attachement de Rafic Hariri au vivre-ensemble des Libanais, à la préservation des meilleures relations avec les pays arabes et avec le monde, et au respect des résolutions arabes et internationales ".
" Rafic Hariri a réalisé qu’il se déplaçait dans un champ de mines local, régional et international, mais a poursuivi sa voie malgré cela. C’est pour cette raison, que son assassinat le 14 février marque le début du projet de destruction de l’État au Liban, à travers la dualité du pouvoir et la déstabilisation " du pays, a relevé M. Siniora, ajoutant : " et depuis, les efforts visant à détruire le système démocratique parlementaire au Liban se poursuivent ".
Il a souhaité que les Libanais, qui se sont unifiés après l’assassinat de Rafic Hariri, conjuguent leurs efforts de nouveau aujourd’hui " pour récupérer l’État de ceux qui l’ont kidnappé".
Il a conclu : " Aujourd’hui, 17 ans après le grand crime, le Liban qui est en plein effondrement, a un besoin urgent d’un acte de sauvetage national, fondé sur le projet national de Rafic Hariri ".
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