Le Parti socialiste progressiste a critiqué les poursuites engagées par la procureure générale près la cour d’appel du Mont-Liban Ghada Aoun contre le directeur des Forces de sécurité intérieure, le général Imad Osman, qu’elle accuse d’avoir fait obstruction à l’exécution du mandat d’amener qu’elle a lancé contre le gouverneur de la Banque centrale Riad Salamé.

Dans un communiqué publié jeudi, le PSP s’est étonné de " cette obstination absurde de la part de certaines parties qui contrôlent les affaires du pays à porter atteinte de façon répétitive aux institutions de l’État, comme si cela s’inscrivait dans un effort systématique de destruction de ce qui reste de la structure de l’État et de ses organismes ".

Le PSP a estimé que " les poursuites répréhensibles engagées contre les Forces de sécurité intérieure et leur directeur général, le général Imad Osman, s’inscrivent dans ce cadre et visent notamment à nuire à l’image des FSI et à leur rôle national ".

Et le PSP de conclure : " Il aurait été préférable que ces amateurs de parades médiatiques populistes œuvrent à consolider le pouvoir judiciaire et son indépendance, en le plaçant au service de la vérité, de la justice et du peuple, et non au service d’intérêts politiques étroits ".