Plusieurs personnalités libanaises ont réagi lundi à l’occasion du dix-septième anniversaire du 14 mars 2005.

• L’ancien Premier ministre, Saad Hariri, sur Twitter: "14 mars 2005: Le martyre de Rafic Hariri et de ses compagnons précède la plus grande mobilisation populaire de l’histoire du Liban. Le peuple brise les chaînes de la tutelle et remporte son unité nationale. Nous n’oublierons pas."

• Le chef du Parti des Forces libanaises, Samir Geagea, sur Twitter: "Le 14 Mars n’est pas une journée, le 14 Mars est une approche et un processus."

• Le député Pierre Bou Assi, membre du bloc des Forces libanaises, sur Twitter: "Le 14 mars 2005, une nation s’est réveillée au cri d’un peuple, et l’impossible est devenu possible. Zéro peur, zéro concession, une approche et un processus."

• L’ancien ministre, Ashraf Rifi, sur Twitter: "Le 14 mars n’est pas une commémoration, mais la date du début d’une transformation majeure qui a posé les bases d’un Liban définitif, libre, souverain et indépendant. Du 14 mars au 17 octobre (2019, ndlr), la révolution d’un peuple dont la priorité est la liberté, l’édification d’un État dont la dignité est préservée et l’aspiration à un meilleur lendemain."

• Le député sortant, Nadim Gemayel, sur son compte Twitter: " En ce jour, nous prions pour les martyrs de la Révolution du cèdre qui ont payé un lourd tribut pour faire sortir l’occupant syrien. En espérant que la flamme puisse unir les rangs et que les souverainistes scandent de nouveau liberté, souveraineté et indépendance… pour en finir avec l’occupation iranienne du Liban. "

• Sami Gemayel, président du parti Kataëb et député sortant, sur son compte Twitter: " Le 14 mars est un jour historique. En ce jour, la dignité nationale s’est soulevée contre l’occupation, et toutes les forces se sont rassemblées à la place des Martyrs. En ce jour, nous avons recouvré une partie de notre souveraineté, le jour où les murs de la peur ont été cassés, et où nous avons appris que la volonté des Libanais est capable d’accomplir l’impossible. "

• Youssef Douaihy, secrétaire général du Parti national libéral, sur son compte Twitter: " La révolution du 14 mars est comme un bourgeon qui n’a pas fleuri. Une révolution qui n’a pas abouti et qui a dévié de sa trajectoire à force d’arrondir les angles, d’accepter la politique du fait accompli, et à cause de la soif du pouvoir. Nous étions et resterons déterminés à en finir avec toute occupation. Jusqu’au dernier souffle, nous resterons libres et résistants. "

• Waël Bou Faour, député du groupe parlementaire de Walid Joumblatt, dans une déclaration: " L’esprit du 14 Mars est toujours vivant, malgré tous les revers. C’est cet esprit qui a fait tomber l’occupation syrienne et c’est ce même esprit qui fera tomber le projet d’occupation iranienne (…). "

• Le Courant du futur, dans un communiqué: "(…) Nous n’oublierons jamais ce jour historique qui restera à jamais gravé dans la mémoire des Libanais. Un jour pour le Liban d’abord, le slogan qu’a lancé Saad Hariri et qui l’a protégé de longues années durant de la perfidie des adversaires et de la cupidité des plus proches. Un jour qui a libéré le pays du joug de la tutelle (syrienne) et permis aux partis de recouvrer leur rôle au terme de longues années d’exil, de prison, d’oppression et de tentatives d’élimination. Nous n’oublierons pas non plus les martyrs de la révolution du Cèdre qui ont payé de leur vie le prix de la défense du Liban et de son identité arabe. Nous poursuivrons, avec tous les Libanais libres, la résistance politique pacifique et civile pour libérer le Liban de l’hégémonie iranienne. Nous poursuivrons également la lutte dans le sillage du Tribunal spécial pour le Liban pour que justice soit faite."

• Baha’ Hariri, fils de Rafic Hariri, sur son compte Twitter: " Un mois après le décès de mon père, le peuple libanais s’est révolté et a mis fin à l’occupation syrienne en scandant liberté, souveraineté et indépendance. Dix-sept ans plus tard, nous avons besoin d’une nouvelle intifada qui mettra fin à l’expansion iranienne. L’âme de la Révolution du cèdre persistera jusqu’à la libération du Liban. "