Le chef de l’État Michel Aoun a déclaré vendredi que "les campagnes médiatiques qui établissent un lien entre un quelconque rôle de la présidence de la République et les mesures judiciaires prises à l’encontre de certaines banques sont pure falsification, calomnie et désinformation". "C’est le résultat de l’anarchie qui règne dans le pays à tous les niveaux et d’une volonté de porter atteinte aux instituions de l’État et aux lois en vigueur", a-t-il ajouté.
"Tout ce qui a été publié dans certains journaux, médias audiovisuels et sur les réseaux sociaux concernant des tensions entre la présidence de la République et des responsables bancaires est surréaliste, et vise à politiser ce dossier purement judiciaire et à créer des batailles fictives qu’on rattache" au scrutin de mai, a poursuivi M. Aoun, qui a reçu le président du comité de surveillance des élections, Nadim Abdel Malak, accompagné des deux nouveaux membres du comité, Khalil Khoury et Ahmad Hamdan, en présence du ministre de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui. MM. Khoury et Hamdan ont prêté serment en vue d’entamer leur travail au sein du comité.
Et M. Aoun d’affirmer: "La présidence de la République ne s’est jamais ingérée dans l’action de la justice. Elle respecte son indépendance et n’est nullement liée aux mesures qui sont prises, mais, parallèlement, elle suit l’audit portant sur les comptes de la Banque du Liban, en application de la loi votée à cet effet dans le cadre de la lutte contre la corruption et l’identification des parties ayant causé l’effondrement financier de l’État."
Pour le chef de l’État, tout cela "peut être évité en approuvant la stratégie pour le redressement financier en accord avec le Fonds monétaire international et en votant une loi sur le contrôle des capitaux". Il a appelé dans ce cadre le gouvernement à la réaliser dans les plus brefs délais.

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