Le régime des mollahs a frappé fort. Non pas son " ennemi sioniste " ni le " Grand Satan " américain, mais son propre peuple. Presque un mois auparavant, la redoutable police des mœurs iranienne, les Bassidj, a fracassé le crâne d’une jeune femme, car elle portait son voile, selon leurs dires, d’une manière peu conforme à la loi en vigueur. L’Iran s’embrase. La population brise les tabous. Les jeunes, surtout des femmes, bravent les forces de l’ordre dans les rues, enlèvent leurs voiles, scandent des slogans hostiles au régime en place. Il y en a même qui ont brulé les portraits des ayatollahs fondateurs de la République islamique.

Selon plusieurs analystes, le mouvement contestataire a franchi l’infranchissable, par sa durée, son ampleur, son étendue et la vague d’empathie internationale qu’il a déclenchée. Le régime s’est empressé de répéter le même refrain: les " émeutes " sont l’œuvre des ennemis de la révolution islamique. Il a pointé du doigt l’Occident en général et l’Amérique en particulier. Est-ce le début de la fin de la théocratie iranienne?

Ici Beyrouth propose une analyse, des interviews avec des experts et un retour en image(s).

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