Israël "n’a pas l’intention d’envahir le Liban", ni d’y rester "des mois", a affirmé, mardi, son ambassadeur en France, alors que l’armée israélienne a annoncé dans la nuit que des troupes au sol avaient traversé la frontière pour combattre le Hezbollah dans le sud du Liban.

"Nous n’avons pas du tout l’intention d’envahir le Liban. De refaire l’erreur qui avait été faite en 1982", quand Israël avait envahi le sud du Liban, d’où ses troupes n’étaient parties qu’en 2000, a déclaré l’ambassadeur Joshua Zarka au micro de la radio France inter.

"Je ne sais pas si c’est une question d’heures ou de jours, mais certainement pas une question de mois", a poursuivi le diplomate israélien, questionné sur la durée de cette intervention militaire.

L’armée israélienne a annoncé, dans la nuit de lundi à mardi, qu’elle avait commencé "des raids terrestres localisés" dans des villages du sud du Liban, affirmant cibler le Hezbollah, malgré les appels internationaux à la désescalade.

Après le coup dévastateur infligé au groupe armé chiite avec l’assassinat de son chef Hassan Nasrallah vendredi, dans une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, les dirigeants israéliens ont averti que la guerre n’était pas finie contre le mouvement pro-iranien, ennemi d’Israël.

"L’idée, c’est vraiment de forcer le Hezbollah à ne plus être au bord de la frontière", a estimé l’ambassadeur. "Le but n’est pas d’envahir tout le Liban, ni d’envahir tout le sud du Liban, mais de nettoyer une partie du Liban le long de notre frontière", a-t-il insisté.

"C’est une guerre qui nous a été imposée. Nous n’avons pas choisi de rentrer en guerre avec le Liban, comme nous n’avons pas choisi de rentrer en guerre avec le Hamas dans la bande de Gaza. Cela nous a été imposé par le Hamas, et le lendemain par le Hezbollah, qui nous a attaqué le 8 octobre", a justifié le diplomate.

Avec AFP

 

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