Le Festival international du film de la mer Rouge se déroulera cette année à Djeddah du 1er au 10 décembre 2022 sous le thème "Le film est tout". Une plateforme particulière pour célébrer les films, connecter le monde, les différentes cultures et surtout ouvrir les horizons. Plus qu’un simple festival de films, cette plateforme célèbre chaque facette de la production de films. Au Red Sea International Film Festival, le film est tout: culture, art, opportunité et réalisation.

Un éventail d’événements reflète la dynamique du Festival international du film de la mer Rouge qui se veut ouvert, entreprenant, novateur et mondial.

Cet été, le festival a inauguré son quatrième cycle de postproduction et annoncé 23 gagnants de fonds pouvant aller jusqu’à 100.000 dollars par film, attribués à des films déjà tournés mais nécessitant un soutien pour parvenir à leur finalisation, distribution et diffusion.

De plus, la seconde édition des 48 heures de défi de film a reçu 103 propositions et s’est déroulée sur deux jours de formation avec des ateliers menés par des experts du domaine du cinéma: un atelier de production avec Aymen Khoja, producteur et réalisateur saoudien; un atelier de réalisation avec le réalisateur Mehdi Barsaoui; un atelier de langage cinématographique avec la célèbre DOP Muriel Aboulrouss; ainsi qu’un atelier d’écriture de scénario par le scénariste grec Stavros Raptis. Ce challenge est une collaboration entre l’Alliance française d’Arabie saoudite, le Consulat général de France à Djeddah, VOX Cinemas et le Red Sea International Film Festival. Les deux gagnants sont Khaled Zidan pour Bright Frame et Tala Alharbi pour Night Owls.

Par ailleurs, les femmes sont à l’honneur au Festival international du film de la mer Rouge. Cette initiative est née d’une collaboration avec Vanity Fair afin de célébrer le talent de femmes visionnaires devant et derrière la caméra, dont les films ont eu une portée internationale. Lors d’un gala dans le cadre du 79e Festival international du film de Venise, six femmes au cœur de l’industrie du film arabe ont été mises à l’honneur; la talentueuse Haifaa al-Mansour connue pour ses films Wadjda, Perfect Candidate et Mary Shelly; l’actrice lauréate et réalisatrice Ahd Kamel jouant dans Collateral, Honour et Wadjda; Sumaya Rida connue pour Rupture et Rashash; la Tunisienne Kaouther Ben Hania nominée aux Oscars et connue pour The Man Who Sold His Skin, Beauty and the Dogs; l’actrice Tunisienne Hend Sabry connue pour Finding Ola, Noura’s Dream et Asma; ainsi que l’actrice anglo-libanaise Razane Jammal connue pour The Sandman, Kira & El Gina, Paranormal et Carlos.

Haifaa al-Mansour a déclaré à cette occasion: "Je suis honorée d’être de retour à la Mostra de Venise pour le gala Women in Cinema. Toute ma reconnaissance à Vanity Fair de m’avoir inclue dans cet événement magique avec toutes ces femmes extraordinaires. Venise est mon festival ‘maison’ depuis le lancement de mon premier film, Wadjda, ici-même, il y a dix ans. J’ai été ravie de retourner à Venise pour mon film saoudien suivant, The Perfect Candidate, et j’espère revenir très bientôt avec un autre film saoudien!"

Un autre exploit du festival est la restauration d’anciens films classiques, en collaboration avec Arab Radio and Television Network (ART), la société d’investissement pour le cinéma du ministère égyptien de la Culture et la Media Production City en Égypte. Les films restaurés seront inclus dans le programme du festival, preuve de la préservation du patrimoine. Le directeur d’Arab Programs & Film Classics, Antoine Khalifé, a affirmé: "Nous sommes heureux de contribuer à la restauration de deux grandes œuvres du cinéma égyptien, dont chacune a eu un impact sans précédent sur les spectateurs et la société. Souad Hosny est au cœur de la population arabe tout entière et le chorégraphe Mahmoud Reda a fait briller la danse égyptienne de par le monde."

Le PDG du Festival international du film de la mer Rouge, Mohammed al-Turki, a déclaré: "Cette initiative confirme notre engagement à préserver le patrimoine cinématographique, ainsi qu’à soutenir la création et le développement de nouveaux films. Ces classiques arabes restaurés représentent le meilleur du patrimoine cinématographique arabe et ne manqueront pas de réjouir le public déjà familiarisé avec les histoires, tout en donnant aux films un nouveau souffle et de nouvelles ailes vers un nouveau public."