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Du 9 février 2024 au 5 janvier 2025, l’Atelier des lumières se projette dans le passé lointain avec son exposition numérique et immersive intitulée L’Égypte des pharaons, de Khéops à Ramsès II. Cette rétrospective promet une plongée fascinante dans trois millénaires de civilisation égyptienne, une période qui continue de captiver toutes les générations.

Produite par Culturespaces Studio sous la direction artistique de Virginie Martin et réalisée par Cutback, l’exposition L’Égypte des pharaons, de Khéops à Ramsès II met en avant la richesse d’une culture qui a profondément marqué l’histoire de l’humanité. La supervision musicale et le mixage, confiés à Start-Rec, promettent au visiteur une expérience sensorielle enveloppante dans son voyage à travers le temps.

Masque funéraire Toutânkhamon 1345-1327 av. J.-C. Grand musée égyptien Le Caire
© akg-images / picture-alliance/ dpa

Le prologue de l’exposition montre des grains de sable, soulevés par le vent, qui révèlent les vestiges de l’Égypte antique tels qu’ils furent découverts par les scientifiques français lors de la Campagne d’Égypte, entre 1798 et 1801. Ces premières impressions ont été immortalisées par le peintre David Roberts qui a noté: "Nous sommes un peuple de nains visitant une nation de géants". L’exposition commence ainsi par évoquer les origines cosmogoniques de l’Égypte, avec des récits sur la création du monde, se dévoilant à travers des fresques animées sur les murs de l’Atelier des lumières. Le parcours se poursuit le long du Nil, axe vital et source de vie, dont les crues annuelles déposent depuis la nuit des temps le limon fertile propice à l’épanouissement de la faune et de la flore. La vie quotidienne des anciens Égyptiens est illustrée par de somptueux bas-reliefs, peintures et papyrus, témoignant de l’importance du fleuve dans leur civilisation.

Les visiteurs assistent ensuite à la construction des pyramides, ces gigantesques chantiers de l’architecture antique. Bloc après bloc, les tombeaux des rois éternels prennent forme sous leurs yeux, surveillés par le majestueux Sphinx. Cette partie de l’exposition met en relief la grandeur architecturale égyptienne et l’ingéniosité de ses bâtisseurs. Les sculptures monumentales des souverains de l’Égypte ancienne, tels que Khéphren, Hatshepsout, Thoutmosis III, Akhénaton et Néfertiti, dominent ensuite l’espace. Des reconstitutions de batailles mythiques, comme celle de Ramsès II à Qadech, sont projetées, accentuant la dimension épique de l’exposition.

Gustave Boulanger La Cour du palais de Dar Khdaouedj El Amia Alger 1877 © Christie\’s Images / Bridgeman Images

La trame narrative conduit alors les curieux d’Histoire à travers des centaines de temples dédiés aux multiples divinités, de Louxor à Abou Simbel, soulignant leur rôle de centres culturels, spirituels, économiques et politiques. Les processions et festivités entourant la vie et la mort sont mises en scène de manière vibrante.

Enfin, le voyage s’achève dans la Vallée des rois et la Vallée des reines, avec un zoom sur les tombes de Toutânkhamon et de Néfertari, révélées dans leurs couleurs éclatantes. Le cycle de la vie s’achève au plafond astronomique de Dendérah, déployé à hauteur de vue, comme une ouverture vers l’au-delà.

Cette exposition n’offre qu’un aperçu d’une Égypte antique encore riche en mystères non élucidés… Une civilisation millénaire qui continue de fasciner le monde d’aujourd’hui par ses secrets et ses richesses.

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