Cinq questions pour une révolution

Le soulèvement populaire du 17 octobre 2019 au Liban a suscité une série d’interrogations dont certaines sont restées sans réponse. Pour essayer de mieux cerner et comprendre ce mouvement de contestation, Ici Beyrouth a posé cinq questions différentes à un même groupe d’experts de secteurs variés.

3. Qui finance le mouvement du 17 octobre 2019 ?

Beaucoup de personnes se sont interrogées sur la ou les sources de financement du mouvement contestataire, de ses débuts jusqu’aujourd’hui. Cette question peut susciter la controverse. De par sa nature, elle reste délicate et sans réponse.

Toutefois, il existe deux avis prédominants à ce sujet : les partisans du premier clament haut et fort que le mouvement du 17 Octobre est directement financé par des ambassades, des organisations internationales et des services de renseignement étrangers (cet avis est souvent celui des partis politiques au pouvoir, et plus particulièrement du Hezbollah). Les partisans du second avis répètent que le financement ne se fait que par un élan de solidarité de personnes privées et/ou d’hommes d’affaires libanais résidant à l’étranger.

Pour tenter d’apporter un élément de réponse à cette question, nous nous sommes adressés à plusieurs experts, sous la forme d’un reportage vidéo, que vous pouvez visionner ci-dessous.

Quoiqu’il en soit, et pour reprendre les mots de Wissam Saadé, politologue, " c’est une question qui mérite de faire l’objet d’une enquête empirique ". Il serait d’autant plus intéressant de s’approfondir sur le sujet, spécialement à la veille des élections législatives, lorsque les sources de financement soulèvent des interrogations quant à leur transparence et leur légalité.

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