Le ministère des Affaires étrangères libanais a déclaré vendredi que " les énormes pertes économiques, sanitaires et environnementales que le Liban a subi à la suite des bombardements israéliens de la centrale électrique de Jiyeh durant la guerre de juillet 2006, n’ont toujours pas été adressées ".

En dépit des progrès réalisés par les opérations de nettoyage, cette marée noire a causé la pire catastrophe environnementale de l’histoire de la Méditerranée, portant atteinte à la biodiversité et polluant les plages de cette ville située au sud de Beyrouth.

Le ministère a par ailleurs remercié " les 157 États qui ont voté en faveur de la résolution de solidarité avec le Liban, qui continue de faire face à une catastrophe environnementale due à cette agression ".

Le ministère a également souligné qu’il s’engage " à poursuivre ses efforts pour qu’Israël paie une indemnisation estimée à environ 856 millions de dollars en dommages et intérêts, en vertu des lois internationales en vigueur et en coopération avec la communauté internationale ".