Le Liban joue à Saïda jeudi à 14h un match décisif dans l’optique de la qualification pour un match de barrages intercontinental, en vue de disputer le mondial-2022 au Qatar en fin d’année. Les Libanais devront faire mieux que leurs quatre premiers matches à domicile, au cours de ces éliminatoires, où ils n’ont enregistré aucune victoire jusqu’à présent.

Le Liban joue à Saïda jeudi à 14h un match décisif dans la course à la qualification pour les matches de barrages du mondial-2022, face à la Syrie, dernière du groupe et déjà éliminée. Les résultats des précédentes journées, ainsi que la position de la Syrie dans ce groupe, placent le Liban en net favori pour ce match.

Le Liban est quatrième du groupe, à trois points des Émirats arabes unis (EAU), qui pour l’instant trustent la troisième place, synonyme de play-offs continental. En parallèle au match du Liban, les EAU défieront l’Irak à Riyad, Bagdad ayant été jugée trop risquée sur le plan de la sécurité par la FIFA. Les Irakiens sont cinquièmes du groupe, un point derrière le Liban, et ont eux aussi des chances de se qualifier, à condition de déjà battre les Émirats jeudi.

En somme, pour se qualifier, le Liban doit prendre quatre points de plus que les EAU au cours des deux derniers matches. Battre la Syrie, avant de se rendre en Iran mardi 29, est donc la première tâche du pays, qui vise une première historique s’il venait à se qualifier pour le barrage intercontinental, qualificatif pour le mondial-2022.

Le coach de la sélection libanaise, Ivan Hasek, a insisté sur le côté positif du soutien du public à l’équipe, en dépit de l’absence de victoires au cours des quatre premiers matches à domicile. Photo Talal Salman

Libanais et Syriens minés par les blessures

Les deux équipes ont pour point commun d’être minées par les blessures. En effet, le Liban sera privé de trois joueurs-clés à l’offensive: le capitaine Hassan Maatouk, l’ailier gauche Soony Saad et l’attaquant Bassel Jradi.

La blessure de Bassel Jradi a suscité des interrogations, en raison du fait que bien qu’annoncé comme blessé, et donc non sélectionnable, cela ne l’a pas empêché de jouer 15 minutes le week-end dernier avec son club chypriote, l’Apollon Limassol.

Interrogé en conférence de presse, sur l’imbroglio suscité par l’absence de Bassel Jradi pour ce match, le coach de la sélection nationale du Liban a souligné qu’"il était important que Jradi ne joue pas et se soigne. Quand j’étais joueur, j’ai eu une blessure similaire, et le meilleur remède pour un rétablissement est de ne pas jouer en étant blessé, et de rester pour l’instant au repos".

Un seul point seulement pris par le Liban à domicile

Jouer devant son public est un atout non négligeable en sport, comme le prouvent toutes les statistiques. Pourtant le Liban n’a pris qu’un point sur douze possibles, au cours de ses quatre premiers matches disputés à domicile. C’était face à l’Irak au cours du dernier match. A l’opposé, le Liban s’est mieux comporté à l’extérieur, gagnant un match et réussissant deux matches nuls, pour seulement une défaite.

Interrogé par Ici Beyrouth en conférence de presse, sur l’inefficacité du Liban quand il joue devant son public et sur l’aptitude de ses joueurs à subir la pression des fans, Ivan Hasek a souligné que "le soutien du public est positif. Les encouragements, les cris des supporters, sont reçus par les joueurs pour les aider à gagner", écartant ainsi l’idée que ses joueurs supportent mal la pression du public.

Également interrogé en conférence de presse à ce même sujet, le défenseur de la sélection libanaise Nour Mansour a souligné que "le Liban a fait de bonnes prestations à domicile, notamment contre l’Iran, mais les circonstances nous ont été défavorables". Pour rappel, le Liban n’avait perdu son match à domicile contre l’Iran que 2-1, après avoir longtemps mené au score, et n’a encaissé deux buts que dans les dernières minutes.

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